C'est autour d'un verre que l'idée de créer un festival de théâtre au pied de Notre-Dame de la Garde est née. À la plus grande surprise de ses organisateurs, cette idée aussi lumineuse que farfelue est devenue réalité. Retour sur la première édition du festival À la Bonne Mère.
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Le don du vent
Le nom de ce voilier, à lui seul, inspire le respect. On l’imagine façonné par les éléments et béni des Dieux. Pourtant, Le Don du Vent est un ancien chalutier armé de la Marine allemande. Construit à Brême en 1947, il s’appelait à l’origine Le Nordstrand. Depuis, il a eu plusieurs vies et ses propriétaires actuels, Fanny et Benoît Bouchet, le font désormais voguer sur les eaux qui bordent Marseille et le mettent à disposition pour de prestigieux événements.
Malika Moine, regard sur le monde
Elle dessine la ville. Celle d’ici et celle d’ailleurs. Et puis aussi les femmes et les hommes qui y déambulent. Elle met de la couleur à son dessin. Ou pas. Elle peint la mer aussi. Les bateaux et les ponts. Les poissons. Le bleu de la Méditerranée, le vert des plantes. Elle s’appelle Malika Moine. Son trait a quelque chose de naïf et précis à la fois. Ses propositions sont tendres et colorées, joyeuses et contemplatives. Vivantes.
Le pianiste des calanques – vidéo
Sac banane en bandoulière, baskets aux pieds, il grimpe dans la pierraille, son support pliable sous le bras, son piano sur le dos. Décidé, il arpente le massif de Marseilleveyre, la forêt de la Gardiole ou le Mont Puget...
Le Paysan Urbain, les racines de l’insertion
Il y a beaucoup de choses dans ce projet-là, beaucoup d’envies, beaucoup d’engagement. Et puis une conviction qui sert de socle à tout : celle que le lien à la nature aide à se reconstruire.
Les canoubières : Prendre confiance au fil de l’eau
« Canoubier » est le nom de la balise cardinale ouest de l’entrée du Vieux-Port de Marseille. Cette appellation bien connue des vrais Marseillais, Hind Gaigi l’a féminisée pour la transformer en « Canoubières ». Ce faisant, elle a aussi féminisé la navigation, car Les Canoubières est le nom de son association dont l’objectif est de mettre les femmes à la mer et à la barre.
La résilience par le Street art
Sur les murs de la ville, ses portraits racontent tous une histoire, à condition que l'on veuille bien y prêter attention. Mahn Kloix est street artiste, ses œuvres sont là pour défendre et soutenir des causes en les rendant visibles à tous.
Rêve de fille
Aurélie est trentenaire, elle est agrégée, professeur de français dans un lycée de Nice, elle a vécu dix ans à Marseille où, pour la première fois depuis son adolescence, elle a tenté de réintégrer une équipe de foot. Car Aurélie aime le foot.
Let the music play !
Didier Canniccioni, plus connu sous le nom de Deeci, est un artiste marseillais engagé. De la production de morceaux à l’encadrement d’artistes en passant par la formation, il forme les jeunes à la musique. Il est depuis peu le Directeur général du label Épopée Music, créé par L’Épopée, tiers-lieu inédit qui favorise l’inclusion et révèle les talents.
Alors on danse !
C'est l'histoire d'une histoire qui s'écrit sur deux rives de la Méditerranée, l'une française, l'autre marocaine. Une aventure dansée qui invite le public à prendre place sur scène sous l’impulsion du chorégraphe Taoufiq Izeddiou.
Gastronomie solidaire
L’initiative est inédite, le lieu absolument unique. Il s’appelle Le République et propose une vision audacieuse de la restauration bistronomique, avec des repas servis pour un euro symbolique. Une approche inclusive et solidaire qui casse les codes de la gastronomie.
Détournement de gare
Des ateliers d'art dans une gare encore en activité, voilà le projet proposé par l'association Dos Mares au sein de la gare de la Blancarde, dans le 5e arrondissement de Marseille. Une voie ingénieuse pour redonner vie à un lieu tout en créant du lien.